lundi 29 avril 2013

La démocratie...

« Un bulletin de vote est plus puissant qu'une balle de fusil. »

- Abraham Lincoln -

  Petite biographie de l'auteur:

- Né le 12 février 1809 et mort le 15 avril 1865

- Il est malheureusement mort assassiné lors d'un complot qui visait à tuer les 3 politiciens les plus importants à l'époque, soit Abraham Lincoln, le président, William H. Seward, le secrétaire d'état, et Andrew Johnson, le vice-président... cependant, le complot fut raté et seulement lincoln décéda

- Outre politicien, Lincoln était aussi avocat

Pour lire une biographie complète, allez au:Abraham Lincoln Wikipédia


vendredi 26 avril 2013

L'important...

« L'important n'est pas d'où vous venez, mais plûtot où vous allez. » 


- Ella Fitzgerald -
 
En hommage à la « First Lady of Song » qui aurait eu 96 ans le jeudi 25 avril (2013) dernier et pour qui Google vient de consacrer un « doodle ».
 
Petite biographie de l'auteure:

 

- Née le 25 avril 1917 à Newport News , aux États-Unis et morte le 15 juin 1996 à Beverly Hills, aux États-Unis
 
- Chanteuse de swing, pop traditionnel et Jazz vocal elle jouait aussi du piano
 
- Elle a aussi joué dans quelques films dont Pete's Kelly's Blues 

PASCAL ET MONTAIGNE

Pascal a beaucoup utilisé les Essais de Montaigne, qui cependant, lui était antipathique par certains côtés. Comparons les deux écrivains et disons ce qui plaisait à l'auteur des Pensées et ce qui le choquait dans l'ouvrage de Montaigne.

Pascal avait beaucoup fréquenté Montaigne : on retrouve des réminiscences et des citations des Essais à chaque page des Pensées. Et cependant il était agacé par sa manie de toujours parler de lui : Le sot projet qu'il a eu de se peindre ! Mais il voyait avec joie dans cet auteur la raison si invinciblement froissée par ses propres armes et il n'était pas loin d'aimer le ministre d'une si grande vengeance. Il nous a dit, d'ailleurs, ce qu'il pensait de Montaigne, dans l'entretien avec M. de Saci.

I. Comparaison entre Montaigne et Pascal.
On ne peut imaginer deux écrivains plus dissemblables, Montaigne, épicurien de tempérament et de tendances, aime surtout ses aises et cherche son plaisir. Il nous dit, cent fois qu'en composant son ouvrage il n'a eu d'autre but que sa satisfaction propre... Pascal a l'égoïsme en horreur, il est apôtre, il veut convertir les âmes qu'il souffre de voir dans l'erreur ou l'indifférence... La religion pour Montaigne est surtout une question de tradition et de paix sociale ; il la pratique, mais avec tiédeur et ne s'en inspire guère dans sa conduite morale et dans ses jugements ; il lit plus Sénèque et Amyot que l'Evangile. Pascal est un ascète, il pratique un christianisme austère et héroïque... Montaigne se repose dans le scepticisme comme sur un mol oreiller. Pascal ne comprend pas qu'on puisse rester dans le doute et s'il aime à humilier la raison, c'est pour nous jeter plus sûrement dans les bras de l'Eglise, il a soif de vérité et de certitude.

II. On voit ce qui lui plaisait et ce qui le choquait dans les "Essais".
1) Ce qui lui plaisait : c'était le tableau qu'il y trouvait des misères et de l'impuissance de l'homme sans la grâce. Il leur emprunte à peu près tout ce qu'il dit de toutes les causes qui nous condamnent à l'erreur : l'imagination, les passions, les maladies, l'intérêt, notre propre cœur et la raison elle-même ployable en tout sens. Il aime voir si vivement et si finement représentées les faiblesses humaines, dont il souffre lui-même. "Ce n'est pas dans Montaigne, c'est dans moi que je trouve tout ce que j'y vois."
2) Ce qui le choquait, c'était le ton même qu'affectait Montaigne qui voit dans nos misères un sujet de divertissement et s'y complaît. Les mêmes constatations prennent chez lui un accent tout différent, et tragique... C'est que Montaigne n'a voulu voir qu'un côté des choses et qu'il se refuse à connaître ce qui fait la grandeur de l'homme, qu'avait si bien comprise Epictète... C'est la conclusion lâche et paresseuse qu'il tire, que nous ne devons pas nous tourmenter pour ce qui nous dépasse et ne pas chercher une vérité qui nous échappe... Enfin c'est sa molle complaisance pour les vices des hommes qu'il semble encourager et qui le rend extrêmement dangereux pour ceux qui ont quelque pente à l'impiété et aux vices.

Montaigne a pu être considéré comme le bréviaire des libertins... Pascal, au contraire, nous conduit à Dieu... Mais l'un et l'autre intéressent tous les hommes, sans distinction d'opinion, parce qu'ils sont humains et vrais. Dans les Essais comme dans les Pensées, on sent l'homme, et non l'auteur. On est étonné et ravi. Mais Pascal nous élève vers les sommets, il est sublime. Avec Montaigne, nous restons sur terre.

mercredi 24 avril 2013

La lecture...

«Le plus bel hommage que nous puissions rendre à un auteur n'est pas de rester attachés à la lecture de ses pages, mais plutôt de cesser inconsciemment de lire, de reposer le livre, de le méditer et de voir au-delà de ses intentions avec des yeux neufs.»


- Charles Morgan -

Pour célébrer la journée internationale de la lecture et du droit d'auteur qui s'est déroulée le 23 avril (2013) dernier.

lundi 22 avril 2013

La Nature...

« L'Homme est un simple élément, constitutif mais non nécessaire, de la Nature et en aucun cas son maître. »


- Romain Guilleaumes (Salmigondis) -


« Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la terre. »


- François Mauriac -


     Pour célébrer cette journée de la terre, où nous agissons envers elle de la même façon que nous devrions toujours agir; respectueusement.

jeudi 18 avril 2013

La non-violence...

« En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répendre, en surface comme en profondeur. »


- Mahatma Gandhi -

En hommage aux 3 morts et multiples blessés de l'attentat s'étant produit à Boston le 15 avril (2013) dernier.

Un mémorial sur le campus de l'université de Boston rendant hommage à leur élève, Lu Lingzi, mort lors de l'attentat.

Les rêves...

« Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis. »

 
 
- Edgar Allan Poe, extrait d'Eléonora -
Petite biographie de l'auteur:
 
- Né le 19 janvier 1809 à Boston, aux États-Unis et mort le 7 octobre 1849 à Baltimore, aux États-Unis
 
 
- Ayant déjà servi dans l'armée américaine, il y entra prétendant avoir 22 ans, lorsqu'il en avait que 18
 
 
- Il est considéré comme l'inventeur des romans policiers fictifs
 
Pour lire une biographie complète, allez au:Edgar Allan Poe Wikipédia

mardi 16 avril 2013

La confiance...

« Choisissez d'abord vos compagnons de voyage, et ensuite votre itinéraire »

- Proverbe arabe -

lundi 15 avril 2013

Se connaître...

« On peut conquérir des milliers d'hommes dans une bataille; mais celui qui se conquiert lui-même, lui seul est le plus noble des conquérants. »


- Le 14ième Dalaï Lama -

Petite biographie de l'auteur:

- Né le 6 juillet 1935 à Taktser en Chine, il est le 14ième, chef spirituel bouddhiste, soit Dalaï Lama

- Nommé à la naissance Lhamo Dondrub, il s'appelle maintenant Jetsun Jamphel Ngawang Lobsang Yeshe Tenzin Gyatso

- Par crainte pour sa vie, lors du conflit tibétien en 1959, il dût s'exiler en Inde

- Il parcours maintenant le monde, partageant sa philosophie pacifique

Pour lire une biographie complète, allez au: 14ième Dalaï Lama Wikipédia

dimanche 14 avril 2013

QUAND UN BALLON TOMBE DANS L'EAU

WATER-POLO : Quel terme barbare ! En France, les mots en "W" - à part peut- être les wagons-lits - sont très inconfortables et n'excitent pas la convoitise du citoyen moyen. Le volley-ball, avec un "W", ne connaîtrait pas l'attrait qui est le sien sur les plages. Mais décidément non, le mot "water", même suivi de "polo", n'a jamais incité personne à la rêverie. On a presque envie de crier à la face de ce sport : "Bien fait ! Bien fait pour toi si tu n'est pas plus populaire, si tu ne comptes pas davantages d'adeptes !"
Je ne me fais pas d'illusions, ce ne sont pas ces quelques lignes qui changeront l'appellation de cet "aqua-balle" (ou nataballe ou hydroballon, choisissez vous-même le terme que vous préférez), et, pourtant, le water-polo, puisqu'il faut l'appeler par son nom, mérite d'être davantage connu. Il pourra facilement meubler vos loisirs estivaux et vous apporter bien des joies sportives pour peu que vous sachiez... nager.
On peut commencer à pratiquer le water-polo très jeune, il peut être considéré comme le jeu de base aquatique au même titre que le football est le jeu de base terrestre. Nombre de jeunes préfèrent le football à l'athlétisme parce que l'entraînement du premier est moins fastidieux que celui du second. Il en est de même pour le water-polo vis-à-vis de la natation. Avec une nuance, toutefois, on ne nage pas comme on court, l'eau n'est pas l'élément naturel de l'homme, et il est par conséquent plus difficile de devenir "poloïste" que footballeur. Mais, pour le moment, il n'est question que de se divertir. Vous aimez vous ébattre dans l'eau, les beaux jours reviennent, alors n'hésitez pas à vous... mouiller, jouez au water-polo ! 

LES RÈGLES DU JEU

A première vue, le "champ" de jeu, si l'on peut appeler ainsi le bassin (piscine ou rectangle aménagé en mer ou en rivière), ressemble à un petit terrain de hand-ball (8 à 20 m de largeur et 20 à 30 m de longueur). Le jeu consiste à faire pénétrer le ballon (0,65 m à 0,70 m de circonférence) imperméable - condition "sine qua non" - dans la cage de l'adversaire. Cette cage a 3 m de large. La barre transversale est située à 2,40 m du fond du bassin lorsque la profondeur de celui-ci est inférieure à 1,50 m, et à 0,90 m de la surface de l'eau lorsque la profondeur est supérieure à 1,50 m. Cela peut paraître assez curieux, mais s'explique par le fait qu'une piscine (ou tout autre plan d'eau) a souvent un fond incliné. Cette différence de profondeur n'avantage pas une équipe au détriment de l'autre puisque les joueurs changent de camp après chaque période (il y en a quatre de cinq minutes de jeu effectif, tous les arrêts étant décomptés, si bien qu'un match dure en moyenne trois quarts d'heure).
Les équipes comprennent 7 joueurs (plus 4 remplaçants qui peuvent entrer en jeu en fin de période). 1 gardien de but et 6 joueurs, dits "du champ", qui se répartissent ainsi : 1 arrière, 2 demis, 3 avants.
Si le terrain et le fait de jouer à la main font penser au hand-ball, les règles, elles, se rapprochent de celles du football. Un joueur est hors-jeu s'il stationne à moins de 2 m du but sans que le ballon se trouve entre lui et ce but. Quand un joueur envoie le ballon derrière sa ligne de but, l'équipe adverse bénéficie d'un corner.
Les fautes ordinaires sont pénalisées d'un coup franc tiré de l'endroit où la faute a été commise, le tir direct au but étant interdit. Les fautes intentionnelles commises à l'intérieur d'une zone limitée à 4 m des buts (ces lignes des 4 m et 2 m sont indiquées sur le bord du bassin) sont sanctionnées par un penalty. Toutes les fautes involontaires graves (brutalité, indiscipline, perte de temps, etc.) sont sanctionnées par un coup franc (suivant l'endroit où elle ont été commises) et entraînent de plus l'expulsion du fautif, soit temporairement jusqu'au prochain but marqué, soit définitivement.
On ne doit pas : 
- saisir le ballon à deux mains (sauf le goal) ; 
- gêner un adversaire qui n'a pas le ballon (s'accrocher, lui jeter de l'eau à la figure, lui mettre la tête sous l'eau, etc.) ; 
- couler le ballon ; 
- frapper le ballon de la tête, du poing, des pieds ; 
- nager sous l'eau (car l'arbitre doit avoir le contrôle du jeu à tous moments) ; 
- prendre pied en jouant, ou prendre élan contre le fond ou les parois (sauf à l'engagement) ; 
- le goal ne doit pas s'avancer au-delà de la ligne des 4 m.
A l'engagement, le ballon est au centre du bassin. Les nageurs des deux camps sont en ligne devant leurs lignes de but. Au coup de sifflet de l'arbitre, tous les nageurs sprintent vers le ballon. C'est le plus rapide qui l'accapare pour son compte.

LA TECHNIQUE

Maintenant vous pouvez jouer, mais méfiez-vous, vous voilà pris dans l'engrenage et vous risquez de ne pas avoir envie de vous en sortir. Vous désirez peut-être jouer vos amis et vous perfectionner. Voici pour cela les conseils d'un entraîneur : 
- L'entraînement comprend deux parties bien distinctes en dehors de la préparation physique (souffle, musculation) valable pour tous les sports. Le poloïste est d'abord un nageur. Il doit ensuite savoir manier une balle. Avant d'apprendre la technique de la balle, il faut savoir nager et bien nager les trois nages : crawl, brasse (orthodoxe et papillon) et dos. Cette variété de la "natation du water-polo" évite la monotonie. Le crawl est un peu différent du crawl normal, car, ici, la tête doit être dégagée de l'eau. 
- Mais ne fait-on pas un bon poloïste parce qu'on est un bon nageur ?
- Non, de même qu'un bon coureur à pied ne fait pas forcément un bon footballeur. Il faut posséder le sens du jeu et bien assimiler la technique collective et individuelle. Le water-polo est avant tout un jeu de passe. Le débutant doit travailler essentiellement quatre gestes : 
1) La tenue du ballon : 
celui-ci doit être tenu seulement par les dernières phalanges des doigts, le pouce très écarté. Lorsque le ballon repose sur l'eau, il vaut mieux le prendre par-dessous que par-dessus.
2) La passe : 
elle peut être faite sur l'eau, à 0,50 m ou à 1 m devant le partenaire, ou bien sur la main de celui-ci, du côté où il est démarqué. Il faut pouvoir utiliser n'importe quelle main, et ce quelle que soit la position du corps (d'où nécessité de nager les trois styles).
3) Le dribble : 
il consiste à progresser en conservant la balle afin de permettre à ses coéquipiers de se démarquer. Le ballon entre les bras est poussé par la tête et guidé par les bras. Il faut nager la tête haute. Le dribble se termine soit par une passe, soit par un shoot.
4) Le shoot : 
c'est "l'opération terminale". Pour faire pénétrer le ballon dans la cage adverse, le joueur shoote soit à bras cassé, soit à bras tendu, soit en "chandelle".
- Voilà pour le débutant, mais on déconseille souvent ce sport aux champions de natation en affirmant qu'il les contracte exagérément alors que les qualités essentielles du nageur de compétition sont la souplesse et la décontraction ? 
- Le problème pour ces nageurs est ailleurs. A l'époque actuelle, pour appartenir à l'élite sportive, il faut s'entraîner sévèrement et longuement, et il n'est pas possible de le faire dans deux disciplines à la fois.
- On traite aussi parfois le "water-polo" de "jeu de brutes", en insinuant que, sous l'eau, hors du regard de l'arbitre, il se passe des tas de choses répréhensibles ?
- Comme dans tous les autres sports, il y a les "ficelles du métier". Ce jeu est rude et vrai, il exige de ses adeptes des qualités athlétiques certaines, mais il ne faut pas exagérer ! 
Non, il ne faut pas exagérer, et, après tout, nous les jeunes, c'est bien parce que nous sommes virils que les sports nous attirent ! 
Et pour complèter votre formation de poloïste, voici - confidentiellement - ce que me déclarait récemment un joueur que je ne nommerai pas : 
"Si un adversaire nage plus vite que moi, il faut bien que je fasse quelque chose, alors, pour ne pas qu'il me lâche, je l'accroche par le maillot, je le gêne... intelligemment..."
Moralité : 
de sept à soixante-dix-sept ans, comme le dit "Tintin", le water-polo offre une saine distraction, permettant de goûter à la joie de vivre en équipe ; mais attention aux maillots de bain si vos adversaires en connaissent bien toutes les ficelles" !

vendredi 5 avril 2013

TOLERANCE ZERO

photo : Yaniv Edry, Sexy barber shop

ASSEZ!!! de cette tribune permanente accordée, sans modération ni précautions, aux hétérocrates de toutes obédiences, enchevêtrant morale et homophobie dans leurs manifestes obscurantistes. ASSEZ!!! de la triade orgasmique des Barjot, Bongibault, Boutin ; des monseigneur Machin, rabbin Truc, imam Chose et consorts, faisant singulièrement chorus pour remettre dans l'air du temps des propos que mon arrière grand-mère aurait pu tenir.
indigne, pénible, insupportable, odieux, détestable, abject : INTOLERABLE! tel est ce combat de civilisation, comme il se présente modestement dans les colonnes du Figaro, dont le caractère anti-pédés absout la transgression de principes républicains qu’on nous disait pourtant garants de la paix civile et institutionnelle.

je déteste ce rose-pinky, arboré comme une insulte permanente pour remettre en mémoire les couleurs de la follasse anormée qui fut le lieu commun de l’opprobre et de la raillerie.

je hais ces propos réducteurs qui amalgament toutes les pratiques, à commencer par celle d’être parent, dans une même perversion.

j’exècre cette hypocrisie invoquant à l’envie un état de nature pour mieux refouler ceux qui n’y croient pas, ceux qui ne veulent pas être esclaves de cette néo-écologie morale fasciste, ceux qui ne prennent pas d’assurance eschatologique avec un dieu vengeur et misanthrope.

et que dire de cette mascarade familiale, dont on ne nous épargne pas le vocabulaire simpliste et affectif pour mieux exposer les enfants, jusque la maltraitance, et servir l’argumentaire de leurs géniteurs-propriétaires, leurs « papa - maman » hétéro-corrects. pédophilie légale des braves gens, non moins obscène et turpide que son pendant libidineux parce qu’elle use du même pouvoir du fort sur le faible.  

je me refuse à tolérer ces gens autant qu’être l’objet de leur tolérance, être l’alibi de leur bonne conscience, le gage de leur normalité.

mais que craignent-ils d’une égalité de droits qui serait la mise en textes de situations existantes et visibles ?, la condition à l’apaisement de vécus jusqu’alors complexes ?

serait-ce l’émergence improbable d’un gay-power radical dont les excès approcheraient par trop les pratiques de leur actuelle domination ? s’estimeraient-ils déjà suffisamment découverts pour justifier d’impitoyables oukases?

étant donné ce goût outrancier de toujours se positionner en victimes, cela ne m’étonnerait pas...

il fut un temps où j’aurais aimé les rassurer, leur dire que les histoires d’amours n’ont pas de hiérarchie, que les sociétés évoluent malgré tout, malgré tous, ce n’est qu’une question d’apaisement et de respect. un temps où il m’arrivait encore de prendre des baffes, souvent morales, parfois physiques ; mais en dépit d’une détermination quasi évangélique à faire passer le message, je n’ai jamais tendu l’autre joue pour satisfaire l’ire injuste de mes contradicteurs.

mercredi 3 avril 2013

JERÔME LE CLOWN ROSE



il y a tant de reproches à lui faire que je ne sais plus où donner de la tête.
la vieille magouillette financière éventée depuis quatre mois, même pas frauduleuse si l’on fait abstraction des convictions et du métier de l’intéressé, a revêtu, au gré du temps et des mensonges, les atours du drame politique national. petite plongée de la Vème en ses eaux d’infamie, traversées des courants du parjure et de la traitrise. M. Cahuzac ne s’y sentira jamais seul, les gros poissons abondent ; normalement (dans la République normale que l’on connaît) c’est pêche interdite.
ignorait-il, le bon électeur, qu’on le prend pour un con ? au cas où, la démonstration ne manque pas d’être efficace.
Oh oui Jérôme ! encore ! fais moi mal !
trompe-moi ! fiche ma morale en l’air !
ça va durer combien de temps encore ?  la clownerie grotesque des représentants du Peuple ?
le c’est pas moi, c’est l’autre, et puis en fait c’est personne...
le traitre, ou celui qui donne des arguments à son ennemi.
voilà ton pouvoir dans ce climat insurrectionnel recherché par toutes les droites. on a confondu la morgue hautaine et naturelle des puissants avec ta fière apparence, et l’enfumage que tu nous servais pour les mots toujours justes et précis dont tu usais.

Othello, Acte I, Scène première.
Iago (à Roderigo) : Oh ! Monsieur, rassurez-vous. Je n’y reste que pour servir mes projets sur lui. Nous ne pouvons tous être des maîtres et tous les maîtres ne peuvent pas tous être fidèlement servis. Vous remarquerez beaucoup de ces marauds humbles et agenouillés qui, raffolant de leur obséquieux servage, s’échinent leur vie durant, comme l'âne de leur maître, rien que pour avoir la pitance. Se font-ils vieux, on les chasse : fouettez-moi ces honnêtes drôles !... Il en est d'autres qui, tout en affectant les formes et les visages du dévouement, gardent dans leur cœur la préoccupation d’eux-mêmes et qui, ne jetant à leur seigneur que des semblants de dévouement, prospèrent à ses dépens, puis, une fois leurs habits bien garnis, se font hommage à eux-mêmes. Ces gaillards-là ont quelque cœur, et je suis de leur nombre, je le confesse. En effet, Seigneur, aussi vrai que vous êtes Roderigo, si j'étais le More, je ne voudrais pas être Iago. En le servant, je ne sers que moi-même. Ce n’est, le Ciel m’est témoin, ni l’amour, ni le devoir qui me font agir, mais, sous leurs dehors, mon intérêt personnel. Si jamais mon action visible révèle l’acte et l’idée intimes de mon âme par une démonstration extérieure, le jour ne sera pas loin où je porterai mon cœur sur ma manche, pour le faire becqueter aux corneilles.... Je ne suis pas ce que je suis.

quelque chose me dit, émotionomètre intime peut-être, que mon indignation non retenue n’eut pas été la même si :
des faits similaires s'étaient produits dans les rangs d’un gouvernement de droite...
la personne de M. Cahuzac m'avait été sympathique...
ou antipathique...
j’avais été un social démocrate convaincu...
ou un coriace réactionnaire...
...
aurais-je encore pu choisir entre acrimonie et écœurement ?
et m’y serais-je laissé emporter sans y réfléchir davantage ?
...
la trahison ne porte en elle-même aucun genre, elle se décline ingénument du don de soi à la cupidité, du courage résolu à la lâcheté aboulique. quel qu’en soit le mobile, la trahison trahit d’abord son auteur. héros ou parjure, dans la lumière de son acte, reste le manipulateur.
les yeux dans les yeuxl’ancien Ministre du Budget avait qualifié le leader du Parti de Gauche de clown, ce dernier s’était abstenu de l’habituel c’est çui qui dit qu’y est !