dimanche 4 novembre 2012

monsieur 23 fait la morale


tu sais quoi? la connerie va commencer à nous pleuvoir dessus comme de la merde....
je pense à monsieur 23 et à plein d'autres du même acabit, et tant pis s'ils ont des chapeaux différents, des barbes plus ou moins longues, et tout ce qu'ils veulent pour se différencier les uns des autres, c'est toujours la même bouche qui dégueule la même soupe poisseuse et puante de leur morale divino-opportuniste. 
monsieur 23, moi je te demande pas devant quelles genre de photos tu aimes te branler, j'essaie même pas d'imaginer s'il t'arrive de bander pendant la messe, et pourtant si j'y pense, bah bien sûr que je sais que ça t'arrive, c'est ça le pouvoir, c'est ça aussi. mais tu vois je m'en contrefous de ce qui se passe dans ta culotte canonique. j'ai pas besoin de toi. catholique, je n'aurais pas besoin de toi. je ne suis pas catholique, mais je te rassure c'est pas mieux chez les voisins. mais toi t'es vraiment mal placé pour nous parler des mômes, et je sous-entends  pas ici des trucs qui se passent un peu partout dans le monde et qui relèvent de l'addiction pédophile chez les membres du personnel encadrant catholique pratiquant. en l’occurrence c'est de l'abus de pouvoir que ça s'appelle. (remarque bien que c'est justement ce que tu nous fais en ce moment.) mais je ne mélange pas avec la religion, tu vois je suis beau joueur. tu en as parlé de tes soucis de l'enfance aux enfants d'Afrique ou d'Asie que ta paroisse a décérébrés pendant des décennies, les soustrayant à leurs parents autant qu'à leur culture pour en faire la chair à canons de la République? tu t'en préoccupe en ce moment des petits étrangers dans les camps de rétention administrative? des petits roumains qui se font éjecter avec des parents approximatifs pourvu que le nom rentre dans les cases de la police? des gosses qui savent pas où sont leurs parents parce que la crise est passée par là? des orphelins du sida qui deviennent enfants-soldats? franchement tu t'en tamponnes... le cul dans le siège épiscopal... et tu me désoles. ton problème c'est de te trouver du bon côté du pouvoir, à sacrer les rois de France quand c'était la mode ou encenser la morale républicaine quand le vent a tourné. tu te crois quoi 23? t'es un instrument comme les autres, manipulé. tu te rêves manipulateur. déculpabilise, le grand rabbin il s'en fout des orphelins de Gaza, et les musulmanes vitriolées pour avoir montré leur visage y'en a beaucoup de tes semblables qui trouvent ça parfaitement justifié. l'enfant autant que la femme sont des trésors pour les religieux. trésors infiniment exploitables.
moi j'en ai des gosses tu vois, et je les ai élevé malgré toi, sans jamais penser à toi une seule seconde de ma vie de père. je dis "toi", mais tu as compris que c'est façon de parler, parce que les cathos dans ton genre chez nous on en rigole plutôt, on les serre direct sur l'étagère des hypocrites dérangés où vous risquez pas la solitude, et puis après on n'y pense plus. sauf quand tu la ramènes bien sûr.
mes enfants sont bien élevés, ils n'ont pas fréquenté le catéchisme et je leur ai lu les Evangiles et nous en parlions ensemble, nous sommes aussi allé à la messe, Rameaux, Pâques, Noël; et aussi suivre la Divine Liturgie très orthodoxe et si troublante. du décorum quoi.  je les ai scolarisés à l'école publique où ils ont vu défiler année après année les petits chefs, les petits maîtres qui se sentent si puissants devant des enfants contraints. des gens comme toi pour la plupart.
mais avant toute chose nous leur avons appris à dire "non", à reconnaître la bêtise, à exprimer leur liberté de jugement. parce que, tu vois, moi je crois que c'est ça qu'il aimerait Dieu, des hommes libres d'accepter de participer à cette idée merveilleuse qu'Il représente. de participer ou de refuser. et réfléchis un peu, tu es qui toi à côté de celui au nom de qui tu parles? tu le connais peut-être pas si bien pour nous le mettre en sauce comme ça t'arrange au moment où ça t'arrange.
moi les religions je m'en méfie, à la maison quand j'étais petit l'interconfessionnel pouvait dégénérer en conflits inter générationnels et j'en restais le spectateur épouvanté. en définitive j'ai jamais choisi mon camp tant les argumentaires des uns comme des autres me semblaient misérables. maintenant que le temps a passé et que je vous vois tous dans vos habits du dimanche à nous faire la leçon je dois dire que c'est l’écœurement qui me gagne.

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